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6ème - Ile de ré

140 petits lutins rouges et casqués s’en vont à bicyclette

Septembre 2024 - les retraités en marinière de l’île de Ré, qui pensaient profiter comme chaque année d’un mois de septembre calme et mérité, ont ouvert de grands yeux pendant trois jours : « Mais ils sont combien ? », « Ce n’est pas bientôt fini ? », « Mais vous emmenez vraiment 140 élèves faire du vélo ? C’est extra! » …

 

Et oui, Saint-Augustin, c’est ça. C’est l’audace de partir, dès la rentrée, en uniforme, faire du vélo pour gagner en confiance, se faire des amis, s’amuser. Et se sentir faire partie d’un collège qui va nous pousser toujours plus loin.

 

Depuis Le Bois-plage jusqu’au Phare des Baleines, en passant par Saint-Martin, la Couarde, Ars-en-Ré, et jusqu’à la presqu’île de Loix où nous dormons, nous avons arpenté pendant trois jours les pistes cyclables en file indienne, au milieu des marais salants et des dernières fleurs de l’été.

 

Au retour, à leur compteur de jeunes collégiens, une cinquantaine de kilomètres, beaucoup de fous rires, deux bonnes heures de plongeons dans la piscine et bien des souvenirs. Côté enseignant, on démarre l’année la tête pleine de vent frais et les mains toutes noires. Et pour cause : on se pensait spécialiste en sciences, en sport, en vie scolaire ou en littérature. On se découvre une âme de mécanicien. Il faut imaginer qu’à 10 ou 11 ans, les jeunes changent de vitesse précipitamment… Ça déraille un peu partout, et nous devenons les champions pour remettre sur selle en deux temps trois mouvements nos nouveaux petits élèves, qui repartent de plus belle, en sifflotant.

 

Bref, ce fut un passage en sixième (vitesse) joyeux, sportif et mémorable !

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5ème - Etretat

Il est de ces expériences qui, vécues dans l'adversité, soudent les groupes. Le séjour d'intégration des classes de 5ème cette année est de celles-là et les conditions climatiques en ont été le ciment! 

Nous n'avions pas prévu de partir sur le thème de l'eau, mais dans les faits et en en faisant le bilan au retour ce fut pourtant le cas: entre l'eau tombée du ciel à Etretat durant l'escape game sur le thème d'Arsène Lupin et celle sous nos canoës dans l'Eure nous avons été gâtés!

Ce que nous gardons en mémoire au delà de la météo peu clémente, c'est avant tout l'investissement de nos élèves, leur curiosité et leur joie de vivre malgré le mauvais temps, ainsi que la gentillesse des organisateurs des différentes activités et la qualité de celles-ci. Le groupe a été à l'écoute et comme à chaque fois félicité pour leur bonne éducation!

Nous sommes donc rentrés des souvenirs mouillés pleins les valises mais surtout prêts à prendre en main cette belle année de 5ème qui s'annonce!

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4ème - Auvergne

Le rendez-vous a été donné à la gare de Paris – Bercy où élèves, parents, professeurs principaux et accompagnateurs se sont retrouvés.

Après nous être installés dans les trois voitures qui nous avaient été assignées, nous sommes partis pour trois heures et demi de train, puis une demi-heure de bus à l’arrivée à Clermont Ferrand. Les conducteurs ont, très gentiment, fait les guides touristiques pendant le trajet ce qui a rendu cette dernière partie agréable.

Arrivés au parc de Vulcania vers midi, nous avons pu déguster nos sandwichs.

Puis nous nous sommes divisés en cinq groupes pour suivre les conférences sur la Planète volcanique et Destination Terre. Les élèves ont beaucoup apprécié. Ensuite, même si le temps était un peu frisquet il a été parfait pour visiter, découvrir les différentes animations, faire et refaire de la montagne russe, de la tyrolienne, manger, partager, se retrouver.

Vient alors le moment de l'installation dans notre au logement, assez agréable, pour une nuit réconfortante.

Le lendemain, nous sommes retournés à Vulcania pour poursuivre les activités proposées. Cette fois-ci, les élèves ont assisté aux conférences : Du magma au volcan, gestion d’une crise volcanique, climat et risques météorologiques, la Terre, quel avenir ?

De quoi aider à se poser les bonnes questions pour ces futurs citoyens du monde.

En fin d’après-midi, nous avons repris les cars qui nous attendaient pour nous emmener de nouveau à la gare.

Nous sommes rentrés sans encombre, la tête pleine de souvenirs et d’apprentissages.

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3ème - La Somme & Reims

C’est par un temps pluvieux (mais voyage pluvieux, voyage heureux) que nous avons pris la route pour notre traditionnel séjour d’intégration.

Direction la Somme et, tout d’abord, la bonne ville d’Albert.

 

Le voyage s’est très bien passé pour tout le monde ; les élèves ont discuté et ri, les profs ont discuté et dormi (spéciale dédicace à notre cher directeur).

Le thème de cette année était la Première guerre mondiale et le programme à l’arrivée le suivant : visite du musée souterrain du soldat et visite des champs de bataille de la Somme.

 

Une fois arrivés nous avons constitué deux groupes d’élèves à peu près équivalents (et s’ils ne l’étaient pas et que vos enfants se sont sentis lésés de ne pas être tout le temps avec leurs copains, merci de vous plaindre au prof de maths présent. Je ne balance personne mais c’est celui de la 3C). Bref, une fois ces groupes constitués (et après que l’auteur de ces lignes immortelles a fait (oui, on emploie bien l’indicatif après « après que » et non le subjonctif) moult (c’est un mot qu’on n’emploie plus mais que j’aime bien. En plus comme le CPE de notre école me force à écrire ce texte sous la menace j’ai décidé de me faire plaisir et d’employer tous les mots qui me plaisent) donc après que l’auteur de ces lignes immortelles a fait moult allers-retours aux toilettes publiques pour permettre aux élèves de satisfaire à un besoin naturel (et vu le nombre cela semblait miction impossible), nous avons pu faire nos visites.

 

Le musée souterrain du soldat était très intéressant et très bien documenté. Une guide nous a expliqué la vie dans les tranchées en nous montrant des armes, des obus, des objets divers qui faisaient le quotidien des jeunes gens qui se battaient pour la France. Des scènes avec des mannequins reconstituaient des moments de tous les jours montrant ce que c’était de vivre dans la boue, le froid et la peur. La fin de la visite d’ailleurs était particulièrement réussie puisqu’il s’agissait d’un son et lumière reproduisant ce que les soldats entendaient comme bruits (c’est-à-dire uniquement des détonations) et voyaient comme lumières (principalement des fusées éclairantes). L’ensemble donnait une impression d’enfer sur terre et les élèves ont pu ainsi se représenter et peut être ressentir ce que pouvait être une guerre.

 

Une émotion encore plus palpable s’est fait sentir l’après-midi quand nous nous sommes rendus, sous une pluie fine et un ciel gris qui soulignaient bien la solennité des lieux, sur les champs de bataille. Aujourd’hui il s’agit de grands prés verts avec des parties creuses qui étaient jadis les tranchées. Mais c’est sur ces grands prés que sont tombés, blessés ou tués et tous pays confondus, plus d’un million d’hommes dont beaucoup n’avaient pas trente ans. Une image qui, nous l’espérons, – et c’est aussi pour ça que nos séjours d’intégration existent – viendra illustrer et donner vie aux cours de nos élèves en classe. L’après-midi a continué avec la visite d’un mémorial immense, à la hauteur des sacrifices consentis, sur lequel étaient inscrits les noms de tous les soldats jamais retrouvés et qui reposent encore quelque part en terre de Somme.

 

Après cette émouvante page d’histoire, nous avons gagné notre auberge de jeunesse au grand plaisir de tous. C’était un établissement très agréable disposant notamment de salles de jeux qui ont ravi nos élèves qui ont pu se mesurer au baby-foot ou encore au ping-pong. Les profs, eux, ont plutôt gagné la salle de repos (génération oblige). Est venue ensuite l’heure tant attendue du repas où nous avons bien pris soin d’offrir à vos chers enfants en pleine croissante un menu sain et équilibré (je rigole, on a mangé des hamburgers avec des frites – mais des hamburgers maison quand même). Puis est venue le moment où Morphée nous a tendu les bras (je vous ai dit plus haut que je me faisais plaisir avec le vocabulaire) et nous avons donc tous glissé dans un sommeil réparateur.

 

Au matin, réveil de bonne heure et petit déjeuner avant atelier cuisine puisque les élèves ont dû confectionner leur sandwich pour leur repas de midi. Après inspection des chambres, nous sommes partis pour la bonne ville de Reims et sa cathédrale qui a vu le sacre de moult (oui, je sais ça fait deux fois) rois. Nous avons fait à nouveau des groupes (sans doute aussi équitables que ceux de la veille) et avons visité les lieux. Puis, en fin de matinée, est venu le moment du mot que tous les profs attendent dans un séjour avec les élèves : AUTONOMIE.

Derrière ce mot qui permet à l’adolescent en construction de se prendre en main pendant quelques heures et d’évoluer en groupe de proximité (en clair il est avec ses potes) dans un lieu qu’il ne connaît pas (certes une nouvelle ville mais il a Google maps), prenant ainsi confiance en lui car il découvre en lui-même et par lui-même des ressources qui lui permettront d’affronter la vie et de subsister (en gros, il repère le MacDo le plus proche) se cache une réalité bien plus prosaïque : les profs sont enfin entre eux et peuvent se trouver un bon resto sympa proposant des plats du coin.

 

C’est dont requinqué et sustenté (le resto était vraiment sympa, merci) que nous avons pris à nouveau le car vers la dernière étape de notre voyage : la salle de jeux Metropolis. Un vaste espace composé d’un bowling, d’une zone de trampoline, de baby-foot et autres jeux où on pouvait tuer des zombies. Nous y avons passé une après-midi très agréable puis nous sommes repartis direction de Saint Augustin où nous sommes arrivés à l’heure, content d’avoir passé ces deux jours ensemble et en espérant que ces moments aient permis aux élèves de se faire de beaux souvenirs, de se lier un peu plus et d’apprécier les profs qu’ils allaient devoir supporter toute l’année.

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